Responsables : Paul Heilporn et Daniela Novaro
En attente de compléments.
Responsables : Frédéric Colin, Sylvie Donnat, Paul Heilporn
La préparation d’un nouveau volume de P. Stras. est commencée et est un objectif important du quinquennal : pour la première fois, il sera plurilingue, puisqu’il comportera des éditions de textes représentatifs des principales langues attestées dans les papyrus de la collection de la BNU : hiératique, démotique, grec, copte, arabe. Ce projet est mené en collaboration avec d’autres papyrologues partenaires de l’équipe, qui y publieront chacun une ou plusieurs pièces (R.-L. Chang, A. Delattre, J.-L. Fournet, J. Gascou, A. Martin, N. Vanthieghem, Gh. Widmer). En outre, il implique doctorants et étudiants de Master, soit dans le cadre des séminaires de recherche, soit dans celui des Ateliers de papyrologie égyptienne et grecque de Strasbourg que nous animons et qui connaissent de nouveaux développements.
Resp. : Fr Colin, S. Donnat, P. Heilporn
Participants : J. Beha (doctorant), E. Dionysopoulou (doctorante), A. Freund-Lehmann (doctorant), C. Hartenstein (doctorante).
Responsables : Dominique Beyer, Frédéric Colin, Philippe Quenet, Anne-Caroline Rendu-Loisel
Cette opération comprendra deux volets, l'un égyptien et l'autre proche-oriental.
Resp. : D. Beyer, Fr. Colin, Ph. Quenet, A.-C. Rendu-Loisel.
Participants : L. Delvaux (Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles), S. Donnat, J. Beha (doctorant), A. Freund-Lehmann (doctorant), C. Hartenstein (doctorante).
Responsables : Anne Sylvie Boisliveau, Véronique Pitchon
Cette opération d’analyse de textes proche-orientaux médiévaux, notamment arabes, concerne deux composantes : d’une part l’alimentation et les pharmacopées, et d'autre part la pensée religieuse islamique et ses pratiques.
La composante sur l’alimentation et les pharmacopées, dirigée par Véronique Pitchon, consiste à étudier les relations existantes entre alimentation et santé dans la cuisine arabe médiévale, en mettant en parallèle des ouvrages de diététique, œuvres scientifiques, et des livres de cuisine. La question centrale est de savoir si l’on peut créditer la science arabe d’une réelle originalité, en particulier dans le champ de la médecine. En effet, si l’influence grecque est indéniable, elle ne l’est pas simplement au sens d’une vulgaire reprise, copie ou adaptation mais parce qu’elle constitue un paradigme culturel et épistémologique à toute l’histoire de la médecine arabe. L’ascendance grecque s’exprime avant tout par les modes de reprise des informations, modes de récupération dominés par l’écrit et le livre, plus que par la pratique. Il est connu que la première phase de la science grecque dans le monde arabe consista en un vaste travail de traduction des textes ; vint ensuite une phase d’appropriation, d’adaptation, de renouvellement de la science grecque (et égyptienne) antique qui fut le fait d’un ensemble de facteurs (langue, traduction, aspects socio-économiques, échanges, mécénat) que nous proposons d’étudier. Nous nous attarderons donc à étudier dans ce thème large, l’héritage, les ruptures et les modes de transmission de ces deux branches de la science que sont la pharmacopée et la diététique, pour lesquelles on trouve de larges réminiscences dans les textes arabes, notamment de cuisine, afin de mettre en lumière l’incidence de la science antique sur les pratiques alimentaires du monde arabo-musulman médiéval.
Notre travail comprend 3 volets ; un centré sur la traduction, un sur l’étude des pharmacopées arabes et un dernier consistant en une analyse comparative de manuscrits scientifiques arabes avec ceux issus de la tradition scientifique grecque et latine.
Le premier travail consiste en particulier à la traduction d’un livre de cuisine écrit avant 1261, Kitāb al-Wusla ila al-Habib fī wasfi t-tayyibati wa-t-tīb - ou « Le livre de l’amitié ou de la description des bons plats et parfums », peut-être dû à l’historien d’Alep Ibn al-‘Adim (mort v. 1270), sur base du manuscrit MS OR 6388 de la British Library.
Le deuxième travail, soutenu par l’IDEX EMERGENCE de l’université de Strasbourg et par une action Toubkal MAE implique un groupement de chercheurs en biologie, biochimie et ethnopharmacologie des UMR 7200, UMR 7242 et 7142. Il s’agit de puiser des formulations dans les textes de pharmacopées médiévales arabes susceptibles d’être utilisées comme médicaments actuels.
Le dernier volet est consacré spécifiquement au fond de manuscrits arabes de la BNU- Strasbourg, en collaboration avec Nourane Ben Azzouna (ARCHE) et Houssaine Oussiali (IE). Parmi les fonds des manuscrits orientaux de la BNU-S, 215 sont spécifiquement écrits en arabe. Une large partie concerne les sciences arabes et pour ce qui nous intéresse, la médecine et l’alchimie. De plus, à partir du 16ème siècle, on trouve, édités par des imprimeurs alsaciens, des traductions latines des œuvres médicales et scientifiques arabes, ce qui soulève de nombreux questionnements : D’où viennent ces manuscrits ? Par quelles voies se sont-ils retrouvés en Alsace ?, questions qui s’inscrivent plus généralement dans le thème de la transmission scientifique au centre de nos préoccupations.
La composante sur la pensée et les pratiques religieuses islamiques, dirigé par Anne-Sylvie Boisliveau, consiste à étudier divers corpus arabes musulmans du Proche-Orient médiéval. Il se focalise sur la question de la réception des textes fondateurs islamiques lors des cinq premiers siècles de l’hégire (VIIe-XIe s. ap. JC). Il s’agit d’évaluer de façon critique le développement historique premier, et les implications, du statut d’autorité – à travers les aspects concrets des pratiques et usages – accordé aux sources de la religion islamique : le Coran, le hadith (« Traditions prophétiques », d’où est tiré la Sunna ou « manière de faire du prophète Mahomet »), la sīra (biographie prophétique) et autres textes de construction de l’histoire des débuts de l’islam. Quelles sont l’origine et l’histoire de l’idée d’autorité absolue attribuée du Coran, considéré comme « révélation divine », et de celle de la Sunna, instituée en « exemple à imiter pour le croyant » ? Ce programme tenter d’y répondre, traquant les éléments concernant l’autorité des textes fondateurs dans les documents de la pratique et les œuvres savantes dans leur diversité, à travers notamment la prise en compte de témoignages de pratiques qui en découlent, dans différentes villes de Syrie-Palestine, d’Iraq, d’Iran et d’Égypte.
Un programme de recherche porté par A.S. Boisliveau et Mathilde Boudier organise un colloque international interdisciplinaire, intitulé "La Syrie omeyyade, un contexte pour le Coran ?", les 2-3-4 juin 2021 à la MISHA (campus Esplanade, Strasbourg).
Le séminaire de recherche "Représentations des islams : regards et vécus panchroniques" 2019-2022 : séminaire conjoint UMR7044 (Archimède, équipe TEO) et UMR7363 (SAGE), est co-organisé par Salomé Deboos (MCF Ethnologie / SAGE) et Anne-Sylvie Boisliveau (MCF Histoire / Archimède).
Lien interne et Lien externe.
Le groupe "Coran et Antiquité Tardive - Unistra" (CAT-Stra) est lancé en 2020. Il vise à regrouper les chercheurs qui le souhaitent, travaillant sur l'antiquité tardive et/ou sur le Coran.
Responsable : Guillaume Ducoeur
En attente de compléments.
AXE 1 : Archéologie contextuelle
AXE 2 : Histoire économique, sociale et culturelle
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