Participation au GDR BioArchéoDat
Le GDR 3644 BIOARCHEODAT a été créé au 1e janvier 2014 au sein de l’institut INEE du CNRS, avec le soutien officiel du MNHN et de l’INRAP. Il bénéficie de l’expérience accumulée au sein d’un réseau pré-existant depuis une vingtaine d’années, et tour à tour financé par les programmes « Processus tardiglaciaires et holocènes » (1994-1999), le « Réseau interdisciplinaire pour l’archéologie environnementale française » (ACI TTT, 2002-05), l’ACR Archéologie du territoire national (2004-2007), l’ANR Corpus (2008-2011) et l’INRAP. Sous le titre « Sociétés, pratiques et environnement : données et résultats de l’archéozoologie et de l’archéobotanique métropolitaines » et l’acronyme BioarchéoDat, ce réseau national a été animé par l’UMR 7209 entre 2008 et 2017. Entre 2018 et 2022, il a été dirigé par Rose-Marie Arbogast (UMR 7044) et Marie-Pierre Ruas, dir. adjointe, CNRS (UMR 7209, AASPE, Paris). Plusieurs membres de l'UMR continuent d'y participer. Il mobilise une importante part de la communauté nationale des bioarchéologues du CNRS, de l’INRAP, des Universités et des Collectivités.
Ce groupement de recherche vise à documenter l’histoire des interactions entre sociétés, biodiversité et environnement, dans les différents contextes environnementaux qu’offre la France, et sur des échelles de temps emboitées, combinant sur la longue durée les perspectives, millénaires, séculaires et décennales. Pour ce faire, il met à profit les vastes jeux de données corrélés de la documentation archéobotanique et archéozoologique accumulée sur le territoire national depuis la fin des temps glaciaires. Ces vastes jeux de données offrent la possibilité d’étudier des changements climatiques de petite (Holocène) ou de grande ampleur (tardiglaciaire), et des transitions culturelles de multiples natures, liées à la néolithisation, à la naissance du tissu urbain, à l’émergence des états, des empires, des échanges à longue distance, de l’industrialisation, sur terre comme sur mer. Cette approche est conçue comme une histoire des interactions au sein du métasystème qui réunit et lie les sociétés et les écosystèmes (anthroposystème). Elle est au service de l’histoire des sociétés et des cultures comme de celui de l’écologie et des dynamiques des biodiversités anthropisées.
Ce GDR s’appuie sur un cercle élargi d’unités (24 unités de recherche (UMR et UMS conventionnées) et organise son activité autour de quatre opérations : formation et bases de données, méthodes, synthèses régionales et recherches thématiques. Il soutient le dynamisme d’une communauté fortement mobilisée par l’appui aux ateliers collaboratifs, réunions de travail ou tables rondes, permettant de populariser l’usage des bases de données ou des statistiques, d’améliorer les standards et les méthodes, d’estimer expérimentalement les effets intra- ou inter-opérateurs, de produire des documents techniques de recommandation, de publier des synthèses régionales, d’organiser des colloques plus larges et de contribuer à la formation des jeunes.
Pour en savoir plus sur le GDR et les unités de recherche participantes
Participation au GIS Moyen-Orient et mondes musulmans (A.-S. Boisliveau)
Pour en savoir plus sur le GIS et les unités de recherche participantes
Participation au GIS Institut du Genre (S. Boehringer)
Pour en savoir plus sur le GIS et les unités de recherche participantes