Études d'archéologie et d'histoire ancienne (EAHA)

La collection Études d'archéologie et d'histoire ancienne publie des volumes relatifs à la littérature, à l'histoire et à l'archéologie de l'Antiquité orientale, égyptienne, grecque et romaine. Elle accueille trois types de publications :

  1. thèses remaniées de docteurs de l'UMR,
  2. monographies de chercheurs et enseignants-chercheurs de l'UMR,
  3. ouvrages collectifs issus des travaux de l'UMR (notamment actes de colloques).

Cette collection porte le label de l'Université de Strasbourg. Elle est dirigée par Dominique Lenfant depuis 2007. Chaque volume fait l'objet d'une double expertise préalable par des spécialistes extérieurs à l'UMR et à l'Université de Strasbourg. L'édition et la diffusion ont été assurées par les éditions de Boccard jusqu'en 2022. En 2024, la collection est reprise par les éditions Peeters (Leuven), qui commercialisent les anciens volumes et publieront les nouveaux. Pour commander, c'est ici.

Parus en 2022

Ilse Hilbold, Habiter dans des jardins. Les aristocrates et leurs horti dans la Rome tardo-républicaine, Paris : de Boccard, 2022. ISBN : 978-2-7018-0630-3

Au cours des dernières décennies, la recherche sur l’aristocratie romaine s’est diversifiée en s’ouvrant, au-delà des aspects politiques et prosopographiques bien défrichés, à de nouvelles problématiques telles que la communication des élites, la sémiologie du pouvoir ou encore l'influence de l'espace sur les pratiques politiques. Le travail d'Ilse Hilbold s’insère dans ces nouvelles approches et y apporte une importante innovation : si l’espace de la vie aristocratique a longtemps été conçu de façon dichotomique entre urbs et rus, entre domus et uilla, l'autrice démontre la pertinence d’un troisième lieu trop longtemps négligé par la recherche, les horti résidentiels de Rome. L’étude des jardins en tant que résidences aristocratiques, situées dans des espaces verdoyants en dehors de la ville et en même temps très proches, permet de substituer à la dichotomie domus-uilla le triptyque domus-horti-uilla, de découvrir un cadre peu connu de l’action politique, ainsi que les conditions et potentialités des interactions spécifiques à ce troisième lieu de résidence. L’étude des horti s’appuie essentiellement sur une analyse systématique de l’ensemble des sources littéraires, tout en considérant scrupuleusement les données archéologiques lorsqu'elles sont conservées et disponibles. Ilse Hilbold examine l'historiographie des jardins en préambule indispensable à la conceptualisation de son étude.

Ilse Hilbold est docteure en histoire ancienne des Universités de Strasbourg et de Berne, et privat-docente de l'Université de Berne. Spécialiste des jardins dans l'Antiquité romaine, elle s'intéresse également à l'historiographie et à l'histoire des sciences de l'Antiquité au XXe siècle.

 

Françoise Dunand, Selon l'ordre du dieu. Pratiques oraculaires en Egypte ptolémaïque et romaine, Paris : de Boccard, 2022. ISBN : 978-2-7018-0635-8

Consulter les oracles est une pratique répandue dans de nombreuses cultures, présente dès le IIe millénaire avant notre ère en Mésopotamie, et encore en vigueur actuellement dans des sociétés traditionnelles. Elle est bien connue dans l’Égypte pharaonique, où elle est généralement utilisée dans l’intérêt du pouvoir et pour confirmer son autorité. Aux époques ptolémaïque et romaine (du ive siècle av. J.‑C. au ve siècle de notre ère), et au-delà, la consultation oraculaire se développe considérablement en Égypte, traduisant peut-être un sentiment d’insécurité qui conduit de plus en plus d’hommes et de femmes à se mettre, comme disent les textes, « entre les mains du dieu ». Les questions posées aux oracles reflètent alors le plus souvent les multiples problèmes de la vie quotidienne : le mariage, la santé, les activités professionnelles, les litiges... Dans cette société égyptienne qui connaît de grands changements entre les mains des Grecs, puis des Romains, la plupart des gens vivent avec des préoccupations qui sont sans doute de tous les temps. Ce qu’ils attendent avant tout des oracles, c’est que le dieu qui est censé les émettre leur dise « ce qu’ils doivent faire », prenant pour eux les décisions qu’ils n’arrivent pas à prendre et les délivrant ainsi du fardeau de la responsabilité.

Françoise Dunand, Professeur émérite d’Histoire des religions à l’Université de Strasbourg et membre de l'UMR 7044 Archimède, est ancien membre de l’Institut Français d’Archéologie Orientale du Caire ; elle a dirigé pendant plus de trente ans des missions archéologiques consacrées à l’exploration des nécropoles de l’oasis de Kharga. Elle a publié de nombreux ouvrages sur les religions et les pratiques funéraires de l’Égypte ptolémaïque et romaine.

Compte rendu : Bryn Mawr Classical Review 2022.11.40

Parus en 2021

Clément Bur et Michel Humm (éd.), Caton l'Ancien et l'hellénisme. Images, tradition et réception, Paris : de Boccard, 2021. ISBN : 978-2-7018-0639-6

Marcus Porcius Cato, dit Caton l’Ancien ou Caton le Censeur (234-149 av. J.-C.), présente dans nos sources l’image sévère du Romain intransigeant, fidèle aux valeurs traditionnelles. L’une des facettes essentielles de cette image est son attitude à l’égard des Grecs et de leur culture, si bien que Caton passe habituellement pour un adversaire acharné de l’hellénisme et de son influence jugée néfaste pour la culture et les valeurs romaines. Ce topos véhiculé par les sources antiques a été abondamment repris par l’historiographie moderne qui souligne volontiers l’« antihellénisme » de Caton. C’est ce lieu commun et les débats qu’il a engendrés que cet ouvrage collectif ambitionne d’explorer. Les rapports entre Caton et l’hellénisme sont en fait complexes et n’ont rien à voir avec un simple « antihellénisme primaire ». Son attitude à l’égard de l’hellénisme est d’abord un fait d’histoire sociale et culturelle qui exprime le système de valeurs non d’un individu isolé, fût-il exceptionnel, ni d’une classe sociale ou d’un groupe politique particulier, mais d’une large partie du corps civique romain. L’image d’un Caton viscéralement opposé à l’hellénisme ou à l’hellénisation de la société romaine de son temps fut partiellement construite par Caton lui-même et fut nourrie par la suite d’un regard sur le passé qui opposait la République « aux moeurs pures » des IVe-IIIe siècles à la République « dégénérée » du dernier siècle av. J.-C. Les moralistes et l’historiographie modernes, en préservant, en partie inconsciemment, cette perception de l’histoire romaine, contribuèrent à faire de Caton l’ennemi irréductible d’une culture grecque qui aurait contribué à mener la République romaine à sa perte. Cet ouvrage s’efforce de déconstruire cette image simplificatrice, produit d’une maturation pluriséculaire et d’une vision morale de l’histoire, pour redonner à Caton l’Ancien la profondeur et la complexité qui caractérisent tout homme politique de son envergure.

Les huit contributions sont dues à Clément Bur, Gualtiero Calboli, Chiara Carsana, Martine Chassignet, Michel Humm, Sylvie Pittia, Maria Teresa Schettino, Christian Stein et Éliane Stoffel.

 

Francesco Mari, Le héros comme il faut. Codes de comportement et contextes sociaux dans l'épopée homérique, Paris : de Boccard, 2021. 39 euros. ISBN : 978-2-7018-0596-2 

Les Grecs anciens ont-ils conçu un code de politesse pour régler leurs relations en fonction du contexte social ? La question n’est pas simple, car, s’ils prenaient soin de leurs manières, la notion de politesse date des époques moderne et contemporaine, dont elle reflète l'organisation sociale. Dès lors, pour parler d’un code de politesse grec, il faut interpréter les interactions sociales des Grecs à la lumière des principes culturels spécifiques qui orientaient leurs jugements sociaux. Ce livre repose sur le pari audacieux qu’il est possible de mener une telle enquête en adoptant l’épopée homérique comme un « manuel de politesse » des Grecs et en l’étudiant à la lumière de la sociologie contemporaine de la politesse. Pendant des siècles, les Grecs ont tenu Homère pour leur meilleur éducateur. Véritable réservoir chanté des savoirs traditionnels, l’épopée proposait des modèles de comportement qui permettaient aux Grecs d'évaluer leurs propres codes de conduite. L’Iliade et l’Odyssée fourmillent de ces modèles, que l'on interprète ici à l’aide de catégories empruntées à la sociologie de l’interaction d’Erving Goffman et remaniées pour s’adapter à l’épopée avec un double enjeu. Il s’agit d’abord d’enquêter sur les formes de l’interaction dans la société homérique et, au-delà, d’ouvrir de nouvelles perspectives de recherche sur les valeurs sociales des Grecs anciens.

Francesco Mariest docteur en histoire ancienne des universités de Strasbourg et de Gênes. Il a poursuivi ses recherches à Jérusalem et à Berlin et s’occupe notamment de l’interaction sociale dans la Grèce archaïque et classique et des rituels diplomatiques dans les relations internationales antiques.

Parus en 2020

Dominique Lenfant (éd.), Les aventures d’un pamphlet antidémocratique. Transmission et réception de la Constitution des Athéniens du Pseudo-Xénophon (Ve siècle av. J.-C.- XXIe siècle), Paris : de Boccard, 2020. 42 €. ISBN : 9782-7018-0597-9.

La Constitution des Athéniens est un pamphlet écrit par un Athénien du Ve siècle avant notre ère : partisan d'un régime oligarchique, l'auteur reproche à la démocratie de laisser la parole aux pauvres et de leur donner le pouvoir d'opprimer les riches, qui devraient être, selon lui, les seuls à gouverner. Pour les historiens d'aujourd'hui, cet écrit est une source majeure sur le fonctionnement de la démocratie athénienne et sur l'idéologie oligarchique, mais il n’a pas toujours été compris ainsi.

Les actes du colloque qui s'est tenu à Strasbourg en novembre 2018 retracent les aventures de ce pamphlet. Ils sondent les voies de sa transmission et parcourent l'histoire de ses lectures, de l'Athènes antique à l'époque contemporaine. Peu cité dans l'Antiquité, l'opuscule arrive en Italie avec les lettrés byzantins et circule dans les manuscrits qu'échangent les humanistes. Longtemps attribué à Xénophon et perçu comme un tableau de mœurs fidèle, il vient souvent illustrer les dangers du pouvoir populaire. Et ce sont des progressistes en politique qui contestent son crédit historique, parce qu'il témoigne d'idées contraires aux leurs. Loin, cependant, de toute progression linéaire, son interprétation et son usage varient au gré d'influences multiples : l'évolution scientifique, mais aussi les circonstances, l'esprit du temps, la personnalité des interprètes ou leur tendance politique, des monarchistes aux marxistes en passant par les républicains ou les franquistes. En analysant les jalons majeurs de la réception de l'opuscule, ce volume remet en perspective ses interprétations d'hier et d'aujourd'hui.

Les douze contributions de ce volume sont dues à Cinzia Bearzot, Emmanuèle Caire, Stefano Ferrucci, Hans Kopp, Dominique Lenfant, Yannick Muller, Pascal Payen, Pierre Pontier, Luana Quattrocelli, P. J. Rhodes, Laura Sancho Rocher et Christian Wendt.

Compte rendu : Bryn Mawr Classical Review 2022.10.11, par Michel Narcy

Sylvie Donnat, Régine Hunziker-Rodewald et Isabelle Weygand (éd.), Figurines féminines nues. Proche-Orient, Égypte, Nubie, Méditerranée orientale, Asie centrale (VIIIe millénaire av. J.-C. - IVe siècle ap. J.-C.)

Actes du colloque de Strasbourg (25-26 juin 2015), Paris, De Boccard, Etudes d'archéologie et d'histoire ancienne, 2020. ISBN : 978-2-7018-0532-0 (ouvrage publié avec le soutien de l'Université de Strasbourg, de l'UMR 7044 Archimède et de l'EA 4378 : théologie protestante)

Les « figurines féminines nues » constituent une catégorie d’artefacts très présents dans les cultures matérielles anciennes de l’Égypte, de la Nubie, du Proche-Orient, de l’Asie centrale et de la Méditerranée orientale. Fabriquées majoritairement en terre cuite, mais aussi en faïence et en d’autres matériaux (bois, pierre…), ces objets, facilement manipulables, représentent un personnage féminin au corps nu et souvent paré. Ils sont présents dans divers contextes archéologiques et leur interprétation est souvent délicate, du fait du faible nombre de sources textuelles qui peuvent être convoquées et de la difficulté à isoler des attributs iconographiques permettant d’identifier de façon certaine le personnage représenté (une entité divine, une officiante, un prototype de classe d’âge…). En outre, la présence, sur un large espace géographique de sociétés en contact, d’objets présentant, certes des similitudes techniques et iconographiques, mais aussi des points de divergence, pose des questions sur les origines, vraisemblablement multiples, de cette catégorie d’objets, et sur les potentiels phénomènes de diffusion/réception à l’échelle locale, voire à une plus large échelle. En proposant des analyses détaillées de lots cohérents de figurines féminines, replacés dans leurs contextes archéologique, historique, géographique et culturel, les travaux réunis dans ce volume, offrent ainsi l’occasion d’une mise en comparaison d’objets contextualisés, mais aussi d’une mise en commun de réflexions théoriques sur les méthodes (analyses matérielle et technique, archéologique, sémiotique..) mises en œuvre pour tenter de les interpréter et de comprendre leurs usages dans une société donnée. Les vingt-et-une contributions sont réparties en quatre sections géographiques (l’Afrique du Nord-Est – Égypte, Soudan –, le Proche-Orient et l’Asie centrale entre la fin du Néolithique et l’âge du bronze, le Levant Nord et Sud à l’âge du fer, la Méditerranée orientale et le monde grec) plus une section thématique (regards transversaux : l’iconographie, les textes, l’économie).


Ce livre comprend les contributions de  Johan Beha, Dominique Beyer, Barbara Bolognani, Frédérique Brunet, Georges Castel, Frédéric Colin, Aurelie Daems, Élisabeth David,  Sylvie Donnat, Régine Hunziker-Rodewald, Stéphanie Huysecom-Haxhi, Raz Kletter, Élise Luneau, Sylvie Marchand, Ida Oggiano, Oliver Pilz, Alexander Pruß, Isabelle Régen, Anne-Caroline Rendu Loisel, Ferhan Sakal, Rouhollah Shirazi, Isabelle Tassignon, Isabelle Weygand, et Irit Ziffer.

 

Catalogue complet

  • E. Frézouls (éd.), Les villes antiques de la France, tome III, Lyonnaise I : Autun – Chartres – Nevers, 1997.
  • M.-L. Freyburger-Galland, Aspects du vocabulaire politique et institutionnel de Dion Cassius, 1997.
  • A. Chauvot, Opinions romaines face aux barbares au IVe siècle ap. J.-C., 1998.
  • J.-M. David (éd.), Valeurs et mémoire à Rome. Valère Maxime ou la vertu recomposée, 1998.
  • A. Chauvot et alii (éd.), Carcer. Prison et privation de liberté dans l'Antiquité classique, 1999.
  • A. Vigourt, Les présages impériaux, d'Auguste à Domitien, 2001.
  • M. Coudry et T. Spaeth (éd.), L'invention des grands hommes de la Rome antique. Die Konstruktion der grossen Männer Altroms, 2001.
  • J.-Y. Feyeux, Le verre mérovingien du quart nord-est de la France, 2003.
  • A. Chauvot et alii (éd.), Carcer II. Prison et privation de liberté dans l'Empire romain et l'Occident médiéval, 2005.
  • Z. Tarzi et D. Vaillancourt (éd.), L'art et l'archéologie des monastères gréco-bouddhiques du Nord-Ouest de l'Inde et de l'Asie centrale, 2005.
  • J. Gascou, Sophrone de Jérusalem, Miracles des saints Cyr et Jean (BHG I 477-479), 2006.
  • C. Freu, Les figures du pauvre dans les sources italiennes de l'Antiquité tardive, 2007.
  • M.-L. Freyburger et D. Meyer (éd.), Visions grecques de Rome. Griechische Blicke auf Rom, 2007.
  • D. Lenfant (éd.), Athénée et les fragments d’historiens, 2007.
  • A. Mouton, Les rituels de naissance kizzuwatniens, 2008.
  • J.-L. Fournet (éd.), Les archives de Dioscore d’Aphroditè cent ans après leur découverte, 2008.
  • P. Heilporn, Thèbes et ses taxes. Recherches sur la fiscalité en Égypte romaine (Ostraca de Strasbourg II), 2009. 
  • D. Bodi, Israël et Juda à l’ombre des Babyloniens et des Perses, 2010. 
  • J.-M. Husser et A. Mouton (éd.), Le cauchemar dans les sociétés antiques, 2010.  
  • M.-F. Guipponi-Gineste, Claudien, poète du monde à la cour d’Occident, 2010.  
  • L. Martzolff, La décoration des pylônes ptolémaïques d'Edfou et de Philae. Étude comparative,2011. 
  • A. Becker, Les relations diplomatiques romano-barbares en Occident au ve siècle. Acteurs, fonctions, modalités, 2013.
  • M.-F. Guipponi-Gineste et C. Urlacher-Becht (éd.), La renaissance de l’épigramme dans la latinité tardive, 2013. 
  • D. Lefèvre-Novaro, Du massif de l’Ida aux pentes du mont Diktè. Peuples, territoires et communautés en Messara du XIIIe au VIIe siècle av. J.-C., 2014.
  • F. Colin, O. Huck et S. Vanséveren (éd.), Interpretatio. Traduire l’altérité dans les civilisations de l’Antiquité, 2015. 
  • C. Brélaz (éd.), L’héritage grec des colonies romaines d’Orient. Interactions culturelles dans les provinces hellénophones de l’empire romain, 2017. 
  • D. Meyer et C. Urlacher-Becht (éd.), La rhétorique du « petit » dans l’épigramme grecque et latine, 2017. 
  • Sylvie Donnat, Régine Hunziker-Rodewald et Isabelle Weygand (éd.), Figurines féminines nues. Proche-Orient, Égypte, Nubie, Méditerranée orientale, Asie centrale (VIIIe millénaire av. J.-C. - IVe siècle ap. J.-C.), 2020. 
  • Dominique Lenfant (éd.), Les aventures d'un pamphlet antidémocratique : transmission et réception de la Constitution des Athéniens du Pseudo-Xénophon (Ve siècle avant J.-C.-XXIe siècle), 2020. 
  • Francesco Mari, Le héros comme il faut. Codes de comportement et contextes sociaux dans l'épopée homérique, 2021. 
  • Clément Bur et Michel Humm (éd.), Caton l'Ancien et l'hellénisme. Images, traditions et réception, 2021.
  • Ilse Hilbold, Habiter dans des jardins. Les aristocrates et leurs horti dans la Rome tardo-républicaine, 2022. 
  • Françoise Dunand, Selon l'ordre du dieu. Pratiques oraculaires en Égypte ptolémaïque et romaine, 2022.  

Présentation des volumes parus depuis 2013

A. Becker, Les relations diplomatiques romano-barbares en Occident au ve siècle. Acteurs, fonctions, modalités, 2013.

Collections de l’Université de Strasbourg, Études d’archéologie et d’histoire ancienne, Paris, De Boccard (317 p. - 46 €. ISBN 9782701803418).

Au Ve siècle de notre ère, l’arrivée de peuplades barbares sur le territoire de l’Empire romain d’Occident modifie largement les rapports de force : l’Empire doit désormais composer avec des partenaires sur son propre sol. Si la guerre permet encore des victoires dans la première moitié du siècle, la diplomatie est peu à peu privilégiée par les autorités impériales pour tenter d’éviter la dislocation de l’Empire face à l’essor de royaumes barbares sur son territoire ou à ses frontières. Dans un monde désormais multipolaire où la puissance romaine n’est plus hégémonique, la figure de l’ambassadeur se révèle centrale. Le succès de ses missions diplomatiques dépend de ses capacités d’adaptation face à des interlocuteurs barbares, avec lesquels il faut dorénavant compter.

Cette étude porte aussi bien sur les critères de choix des ambassadeurs, romains comme barbares, que sur l’élaboration de pratiques diplomatiques communes : comment et par qui les ambassadeurs étaient-ils désignés ? Quelles étaient leurs compétences ? Comment étaient-ils pris en charge lors de leurs missions ? Comment les rencontres diplomatiques se déroulaient-elles et comment les traités étaient-ils conclus ? L’enquête révèle, en outre, le rôle de conseillers joué à la cour des rois barbares par les anciennes élites provinciales et l’influence qu’elles exercèrent ainsi sur les pratiques diplomatiques de ces rois. En s’intéressant à la manière dont les relations romano-barbares se construisirent au Ve siècle, ce livre éclaire les origines de la diplomatie en Europe au Haut Moyen Âge.

 

M.-F. Guipponi-Gineste et C. Urlacher-Becht (éd.), La renaissance de l’épigramme dans la latinité tardive, 2013.

Collections de l’Université de Strasbourg, Études d’archéologie et d’histoire ancienne, Paris, De Boccard (654 p. - 63 €. ISBN : 978-2-7018-0346-3).

L’épigramme connaît, dans la latinité tardive, un succès et un renouveau tels que l’on peut parler de renaissance du genre. En effet, d’Ausone à Venance Fortunat, cette forme poétique née en Grèce et entrée depuis longtemps dans le patrimoine latin s’abstrait en partie du format de l’épigramme à pointe, imposé par Martial. Elle se diversifie en empruntant ses thèmes et ses formes à d’autres modèles – comme la tradition alexandrine – et en inventant, notamment dans le domaine chrétien, des formes nouvelles. Ce renouveau la place au cœur d’enjeux pluriels ‒ esthétiques, sociaux, moraux et religieux.

Ce volume réunit les contributions de spécialistes de la poésie latine tardive, mais aussi de l’épigramme grecque et des grands représentants latins du genre. Il couvre tout le champ de l’intense production épigrammatique latine tardive (IVe-VIIe siècle), tant traditionnelle que chrétienne. Il explore les divers aspects littéraires de cette floraison et s’attache également aux conditions de production des textes, particulièrement aux facteurs socio-politiques, culturels et religieux qui sont à la source de la vitalité de cette forme poétique. Il offre ainsi une synthèse inédite sur la renaissance d’un genre fort révélateur de la culture de l’Antiquité tardive.

 

Daniela Lefèvre-Novaro, Du massif de l’Ida aux pentes du mont Diktè. Peuples, territoires et communautés en Messara du XIIIe au VIIe siècle av. J.-C., 2014.

Éditions de Boccard - Collections de l’Université de Strasbourg, Études d’archéologie et d’histoire ancienne, Paris, De Boccard, 2 volumes 376 p. & 406 p., 75 ill. n&b., 11 ill. coul.,133 pl. en annexe sur clé USB, br., ISBN 978-2-7018-0374-6. 89 €.

La Messara, la plus riche plaine de Crète, entourée de montagnes qui culminent à 2 454 m d’altitude, a connu deux types d’organisation étatique au fil des siècles : les palais à l’âge du bronze et la polis ou cité-État à partir du viiie siècle. Entre ces deux périodes, de nombreux changements ont affecté la Crète et le bassin égéen ; dès les dernières décennies du xiiie siècle, une phase de bouleversements annonça la crise et la fin du système palatial centralisé, phénomène qui toucha les fondements mêmes de la vie communautaire comme le montre l’organisation politique des cités grecques attestées dans la région quatre siècles plus tard. Pour comprendre les étapes et les causes de cette évolution, Daniela Lefèvre-Novaro étudie pour la première fois dans leur ensemble les données archéologiques et les sources écrites concernant 181 sites. Cette analyse permet de mettre en lumière des phénomènes tels que le déplacement ou la persistance des habitats ainsi que la réapparition au viiie siècle du phénomène urbain, la modification des échanges commerciaux le long de la route méridionale crétoise, les changements et les continuités dans les pratiques funéraires, la mise en place des fortifications, la délimitation des territoires des poleis et les innovations en matière d’architecture religieuse. Tout en tenant compte des nouveautés apparues au cours de cette période charnière, on remarque une forte continuité de l’âge du bronze à l’âge du fer, y compris d’un point de vue linguistique, comme en témoignent les inscriptions d’Ini. Au fil des siècles, les habitants de la Messara et des montagnes environnantes, qui ont su développer une économie florissante fondée sur l’agriculture, l’élevage et l’artisanat, se sont mélangés aux nouveaux arrivants (Mycéniens du continent, « Doriens », Levantins), en donnant ainsi naissance à une culture où la tradition et les nouveaux apports coexistent et se mélangent au cœur de l’une des régions les plus fertiles de Crète.

Daniela Lefèvre-Novaro est spécialiste du monde grec, et notamment de la Crète, de l’âge du bronze récent à la période archaïque. Elle est maître de conférences habilitée d’archéologie classique à l’Université de Strasbourg et membre de l’UMR 7044. De 2011 à 2014, elle a été la coordinatrice du programme ANR « Espace et Territoire » DIKIDA.

 

Frédéric Colin, Olivier Huck et Sylvie Vanséveren (éd.), Interpretatio. Traduire l’altérité dans les civilisations de l’Antiquité

(éditions De Boccard, collection Etudes d'archéologie et d'histoire ancienne de l'université de Strasbourg, Paris, 2015, ISBN : 978-2-7018-0375-3, 59 euros).

Pour désigner un dieu étranger, il n’était pas rare que les hommes de l’Antiquité lui donnent le nom d’une divinité qu’ils jugeaient équivalente dans leur propre panthéon : c’est le phénomène que les historiens des religions dénomment, depuis longtemps, l’interpretatio (Graeca ou Aegyptiaca par exemple). L’idée qui fait la nouveauté de cet ouvrage est que ce phénomène relève d’un processus beaucoup plus large, et que le concept d’interpretatio peut s’appliquer bien au-delà du seul champ religieux. Nombreux sont, en effet, les domaines dans lesquels les Anciens ont pratiqué la mise en équation de deux ensembles de notions allogènes. Ainsi, la même démarche peut s’observer aussi bien pour décrire le panthéon des autres que pour nommer leurs artefacts, leurs institutions ou leurs systèmes de valeurs.

L’universalité du processus invitait donc à la confrontation pluridisciplinaire des observations selon une grille de lecture commune, par-delà les frontières habituelles des sciences de l’Antiquité. Cet exercice est ici mené par des spécialistes des principales civilisations entourant la Méditerranée ancienne, l’Anatolie hittite, l’Égypte pharaonique, grecque, romaine et byzantine et le monde grec et romain de la période classique à l’Antiquité tardive. Grec, latin, égyptien classique, démotique, copte, mais aussi akkadien, allemand, anglais, arabe, arménien, avestique, espagnol, flamand, français, hittite, hourrite, italien, japonais, libyque, louvite, néerlandais, ougaritique, persan, portugais, punique, sumérien ou encore vieux-perse : la seule liste des langues entrant en jeu dans cet ouvrage suggère la diversité et la richesse des phénomènes d’interaction linguistique et culturelle qui sont ici mis en lumière.

Cet ensemble intéressera aussi bien les linguistes et philologues que les historiens des différentes civilisations de l’Antiquité, voire, au-delà, les anthropologues et les sociolinguistes curieux des phénomènes d’interaction culturelle.

 

C. Brélaz (éd.), L’héritage grec des colonies romaines d’Orient. Interactions culturelles dans les provinces hellénophones de l’empire romain

(éditions De Boccard, collection Études d’archéologie et d’histoire ancienne de l’université de Strasbourg, Paris, 2017. ISBN : 978-2-7018-0497-2)

En l’espace de quelques décennies, du milieu des années 40 av. J.-C. au principat augustéen, une trentaine de colonies furent implantées par les autorités romaines dans les provinces hellénophones de l’empire, en Sicile, en Grèce, en Asie Mineure et au Proche-Orient. De même que les colonies fondées au même moment en Occident, ces établissements devaient permettre de fournir des terres aux vétérans démobilisés à l’issue des guerres civiles successives qui avaient déchiré la République romaine dans la seconde moitié du ier siècle av. J.-C., ainsi qu’aux civils chassés d’Italie au cours de ces événements. La création de ces colonies à l’emplacement de cités grecques préexistantes entraîna dans chaque cas une profonde césure dans l’histoire de ces dernières. D’un point de vue institutionnel, ces communautés de citoyens romaines greffées en pays hellénique étaient, selon la formule célèbre d’Aulu-Gelle, des « répliques » de Rome. Toutes les traces de la cité grecque déchue ne purent toutefois être effacées par les migrants italiens et les colonies se trouvèrent, de fait, les dépositaires d’un important héritage hellénique, à la fois matériel, culturel et mémoriel. Bien loin d’avoir été des îlots de latinité en terre grecque, les colonies se révélèrent, de plus, perméables aux influences de leur environnement provincial et hellénophone. Cet ouvrage, en dressant un bilan des interactions culturelles qui prévalurent entre les colonies romaines d’Orient et leur milieu dans les domaines les plus variés (urbanisme, culture matérielle, langue, institutions, relations sociales, cultes, identités collectives) et en analysant les modalités de la progressive assimilation de ces communautés à l’hellénisme entre le ier siècle av. J.-C. et le ive siècle ap. J.-C., se veut une contribution à l’histoire des phénomènes d’acculturation dans l’empire romain.

 

D. Meyer et C. Urlacher-Becht (éd.), La rhétorique du « petit » dans l’épigramme grecque et latine

(éditions De Boccard, collection Études d’archéologie et d’histoire ancienne de l’université de Strasbourg, Paris, 2017. ISBN : 978-2-7018-0523-8, 39 euros)

La thématique du « petit » traverse toute l’histoire de l’épigramme littéraire antique, depuis la naissance du livre d’épigrammes en Grèce vers 400 av. J.-C. jusqu’à ses dernières manifestations dans la latinité tardive. Par-delà la mesure brève des pièces, innombrables sont en effet les « petits » sujets traités, depuis les supports réduits jusqu’aux sujets légers, en passant par les humbles figures. à maintes reprises, c’est le poète lui-même qui se présente sous des traits modestes ou donne une image dépréciée de ses vers, si bien que ses poèmes semblent relever d’un vain divertissement. Le « petit » est néanmoins aussi le fin, le subtil, le raffiné, etc. ; quant au modeste poète, il est celui qui sait reprendre à son compte la tradition littéraire antérieure, en l’ajustant à la fois aux goûts de son milieu et à ses objectifs propres, non parfois sans ambition quand il parle aux/des « grands ». La part de la « rhétorique » est ainsi nette.

Les contributions réunies dans ce volume ne s’attachent pas seulement à l’étude des multiples déclinaisons auxquelles se prête cette topique ou à l’examen des jeux d’opposition montrant la part de la posture littéraire ; il s’agit d’en dégager les enjeux pluriels ‒ esthétiques, moraux et socio-politiques. En prenant en considération le genre dans toute son étendue temporelle et géographique, elles mettent par ailleurs au jour plusieurs éléments de différenciation entre l’épigramme grecque et romaine, profane et chrétienne, tout en montrant comment ce schème constitue un élément fédérateur du genre, en particulier dans la latinité tardive, où l’épigramme s’émancipe de ses cadres traditionnels.

Quelques comptes rendus

Sur A. Chauvot, Opinions romaines face aux Barbares au IVe siècle après J.-C.

Revue historique, 272, 2000, p. 472-476,  par Joëlle Beaucamp ; Byzantinische Zeitschrift, 93,  2000, p. 186-190, par Gerhard Wirth ; L’Antiquité Classique, 69, 2000, p. 505, par Arnaud Knaepen ; Revue des Etudes Anciennes, 102, 3-4, 2000, p. 600-602, par Salvatore d’Elia ; Journal of Roman Studies, 90, 2000, p. 250, par Geoffrey Greatrex ; Revue des EtudesLatines, 77, 2000, p. 396-397, par Vincent Zarini ; Historische Zeitschrift, 272, 2001, p. 436-438, par Thomas Grünewald ; Gnomon, 75, 2, 2003, p. 179-181, par Beat Näf.

Sur A. Chauvot, C. Bertrand-Dagenbach, M. Matter, J.-M. Salamito (éd.), Carcer

Revue historique de droit français et étranger, 78, 4, 2000, p. 748-749, par Richard Sotty ;  Philologus, 74, 2000, p. 403-405, par Claire Lovisi ; Dialogues d’Histoire Ancienne, 26, 2, 2000, p. 226-227, par Marguerite Garrido-Hory ;  L’Antiquité classique, 70, 2001, p. 505-506, par Huguette Jones ; Gerion, 19, 2001, p. 780-784, par Maria Del Carmen Escobar Cantero ; Les Etudes Classiques, 69, 3, 2001, p. 338-339, par Etienne Renard ; Habis, 32, 2001, p. 730-731, par Pilar Pavon ; The Classical Review, N.S., 52, 1, 2002, p. 124-125, par Olivia F. Robinson ; Latomus, 62, 4, 2003, p. 993-994, par Jean-Noël Robert ; Revue des Etudes Latines, 81, 2003, p. 423, par Michèle Ducos.

Sur A. Chauvot, C. Bertrand-Dagenbach, J.-M. Salamito, D. Vaillancourt (éd.), Carcer II

Revue des Etudes Latines, 84, 2006, p. 494, par Michèle Ducos. ; Revue Historique, 644, 4, 2007, par Hélène Ménard ; Gérion, 25 (2),2007, p. 241-243, par David Alvarez Jimenez ; L’Antiquité Classique, 77, 2008, p. 753-755,  par Huguette Jones ; Latomus, 69, 2, 2010, p. 575-577, par Bernadette Liou-Gilles ; Revue des Etudes Anciennes, 112, 2010, p. 575-577, par Stéphane Benoist.

Sur J. Gascou, Sophrone de Jérusalem, Miracles des saints Cyr et Jean

  • Chronique d'Egypte 73, 2008, p. 394-395 par Alain Delattre

  • Bulletin of the American Society of Papyrologists 46, 2009, p. 291-292, par Peter Van Minnen

  • Analecta Bollandiana 127, 2009, p. 442-443, par Xavier Lequeux.

Sur C. Freu, Les figures du pauvre dans les sources italiennes de l'Antiquité tardive

  • Antiquité tardive 16, 2008, p. 364-366 par Valentina Toneatto.

  • Rivista di Storia della Letteratura Religiosa 2008 44 (2) : 469-475 par Valerio Neri.

  • The Journal of Theological Studies 60, 1, 2009, p. 285-288, par R. Finn.

  • Revue des Etudes anciennes 112, 1, 2010, p. 256-258, par C. Gerzaguet et H. Ménard.

Sur D. Lenfant (éd.), Athénée et les fragments d’historiens

  • Bryn Mawr Classical Review 2008.07.13, par Giuseppe Squillace.

  • The Classical Review 59, 2, 2009, p. 428-431, par Christopher Pelling.

  • L’Antiquité classique 78, 2009, p. 307-310, par Luisa Moscati Castelnuovo.

  • Revue des Études grecques 122, 2009, p. 672-675, par Yannick Scolan.

  • Anabases 11, 2010, p. 267-269, par Sylvie Rougier-Blanc.

Sur A. Mouton, Les rituels de naissance kizzuwatniens

Bibliotheca Orientalis 66, 3-4, 2009, p. 305-308, par Manfred Hutter.

Sur J.-L. Fournet (éd.), Les archives de Dioscore d’Aphroditè cent ans après leur découverte

  • Archiv für Papyrusforschung 56, 1, 2010, p. 151-154, par Günter Poethke.

  • Bulletin of the American Society of Papyrologists 47, 2010, p. 369-374, par Leslie S.B. MacCoull.

Sur P. Heilporn, Thèbes et ses taxes

  • Bryn Mawr Classical Review 2011.05.45, par Lucia Criscuolo.

  • Bibliotheca Orientalis 68, 5-6, septembre-décembre 2011, col. 587-593, par Ruey-Lin Chang.

  • Enchoria. Zeitschrift für Demotistik und Koptologie 32, 2010/2011, p. 145-148, par Brian P. Muhs.

Sur M.-F. Guipponi-Gineste, Claudien poète du monde à la cour d'Occident

  • Bryn Mawr Classical Review 2012.01.08, par Suzanne Abrams Rebillard.

  • The Classical Review 62/2, 2012, p. 526-528, par Catherine Ware.

  • Aevum 86/1, 2012, p. 392-394, par Elena Cazzuffi.

  • Gymnasium 120/3, 2013, p. 277-279, par Siegmar Döpp.

  • Antiquité Tardive 20, 2012, p. 473-474, par Florence Garambois-Vasquez.

  • Latomus 73/1, 2014, p. 244-246, par Benjamin Goldlust.

  • Gnomon, 86/7, 2014, p. 601-606, par Gernot Michael Müller.

  • Museum Helveticum 69/2, 2012, p. 224, par Annick Stoehr-Monjou.

  • Revue des Études Latines 89, 2011, p. 408-410, par Étienne Wolff.

 

Sur A. Becker,  Les relations diplomatiques romano-barbares en Occident au ve siècle. Acteurs, fonctions, modalités

  • Bryn Mawr Classical Review 2014.02.30, par Purificación Ubric.

  • Latomus 75/1, 2016, p. 191, par Alessandro Barbero.

  • Historische Zeitschrift 300/3, 2015, p. 764, par Valeria Lilie.

 

Sur M.-F. Guipponi-Gineste & C. Urlacher-Becht (éd.), La renaissance de l'épigramme dans la latinité tardive

  • Bollettino di studi latini 44, 2014, p. 760-765, par Alessia Cosenza.

  • Antiquité Tardive 24, 2016, p. 548-551, par Laury-Nuria André.

  • Museum Helveticum 72/2, 2015, p. 233, par Céline Leuenberger.

Sur F. Colin, O. Huck & S. Vanséveren (éd.), Interpretatio

  • L'Antiquité classique 85, 2016, p. 373-375, par Bernard Rochette.
  • Revue des études grecques 130, 2017, p. 742-743, par Pascale Hummel.
  • Anabases 27, 2018, p. 224-226, par Claire Roncheray.

Sur D. Lefèvre, Du massif de l’Ida aux pentes du mont Diktè

  • Revue archéologique 1/2017,p. 165-167, par Antonella Pautasso.
  • Gnomon 89/5, 2017, p. 432-442, par Nicola Cucuzza.
  • L’Antiquité Classique 85, 2016, p. 516-518, par Florence Gaignerot-Driessen.

  • Rivista di Filologia e di Istruzione Classica 146/1, 2018, p. 250-261.

Sur C. Brélaz (éd.), L'héritage grec des colonies romaines d'Orient

  •  BMCR 2019.02.15, par Sophia Zoumbachi
  • Scripta Classica Israelica 38, 2019, p. 170-173, par Edward Bispham.

 Sur D. Meyer & C. Urlacher-Becht, La rhétorique du "petit" dans l'épigramme grecque et latine