Résumé
La perception des réseaux viaires protohistoriques suscite un vif intérêt dans la recherche actuelle. Dès le début du xxe siècle, les chercheurs ont formulé des hypothèses concernant un lien supposé entre les zones funéraires et les axes de communication et ont tenté de les cartographier. Cet article propose de passer en revue, à titre d'exemple, les études de Sophus O. Müller au Danemark et de Xavier Nessel dans la forêt de Haguenau et leurs mises à jour. Les auteurs soulignent l'évolution des méthodes de cartographie des axes de communication protohistoriques en relevant les apports et les limites des techniques actuelles et de la mise en commun des données grâce, entre autres, au logiciel ArkeoGIS.
Mots clés : Système d’Information Géographique, tumulus, voie de communication, Haguenau, Hallstatt, ArkeoGIS.