Astragaloi on Greek Coins of Asia Minor
Auteur
Richard. H.J. ASHTON, Londres, Royal Numismatic Society, rhjashton[at]hotmail.com
Richard. H.J. ASHTON, Londres, Royal Numismatic Society, rhjashton[at]hotmail.com
RÉSUMÉS : français - english CITER CET ARTICLE : réf. électronique
Résumé
Les astragales se trouvent fréquemment sur les monnaies grecques, aux côtés d’autres symboles subordonnés servant à démarquer les étapes successives d’une émission particulière. Beaucoup plus significatifs sont les cas rares où l’astragale est le type principal ou un type secondaire qui est invariable ou régulier. En Asie mineure de tels cas se limitent, presque sans exception, à la région qui va de Chypre/Cilicie jusqu’en Lycie, et à un groupe de villes en Ionie occidentale et ses alentours qui se distinguent par leur proximité au centre oraculaire de Claros. En ce qui concerne ces deux régions, l’astragalomancie est attestée dans d’autres sources.
La plupart des émissions monétaires s’échelonnent entre la fin du Ve et le début du IIIe siècle av. J.-C., avec un nombre plus élevé dans la première moitié du IVe siècle av. J.-C. ; à une pause jusqu’au temps des Sévères succède une période pendant laquelle plusieurs cités représentent sur leurs monnaies des enfants jouant aux astragales devant une statue de culte. Dans les deux régions, la plupart des types avec des représentations d’astragales se limite à un monnayage d’argent de petite dimension ou de bronze. L’explication de ces deux phénomènes reste incertaine.
À Calcédoine sur le Bosphore, où se trouvait un oracle d’Apollon, un astragale est le type principal sur l’avers de quelques petites monnaies en bronze du IVe siècle av. J.-C.
Puisque presque tous les exemples monétaires figurant un astragale, comme type principal ou signe fixe, appartiennent aux régions où l’astragalomancie est attestée dans d’autres sources, l’attention des historiens et archéologues pourrait gagner à se porter sur les cas, beaucoup plus rares, où des astragales se trouvent sur les monnaies de cités comme Antandros du Troade, dont aucune source ne laisse présumer d’un lien avec l’astragalomancie, du moins jusqu’à présent.
Mots-clés : Antandros, astragale(s), astragalomancie, Calchédoine, Chypre, Cilicie, Claros, Ionie, Lycie, Pamphylie, Pisidie.
Astragaloi appear frequently on Greek coins as one of a range of subordinate symbols, which demarcate individual issues within larger series. More significant are the rarer cases where astragaloi appear as the main type, or as an invariable or regular sub-type. Within Asia Minor such cases are confined, with few exceptions, to a region stretching from Cilicia/Cyprus to Lycia, and to a cluster of cases in and near western Ionia, where the common denominator seems to be proximity to the oracle at Claros. In both regions astragalomancy is attested in other sources. Most of the coins concerned date from the late fifth to the early third centuries BCE, especially the first half of the fourth century; then there is a gap until the Severan period and later when several cities depict on coins children playing astragaloi before a cult-statue. In both regions astragaloi usually appear as main types on small silver denominations and on bronze coins, and not on larger silver denominations. Both phenomena at present elude convincing explanation.
At Kalchedon on the Bosporus, which had an oracle of Apollo, an astragalos appears as the main obverse type on some small, rare, fourth century bronzes. In general, given that almost all occurrences of astragaloi on coins as main types or invariable symbols belong to regions where astragalomancy is attested from other sources, in the much rarer cases where astragaloi feature prominently on coins of cities (e.g. Antandros in the Troad) where there is no other evidence for astragalomancy, it could be profitable for historians and archaeologists to keep an alert eye open for it.
Keywords: Antandros, astragaloi, astragalomancy, Cilicia, Cyprus, Klaros, Ionia, Kalchedon, Lycia, Pamphylia, Pisidia.
R.H.J. ASHTON, « Astragaloi on Greek Coins of Asia Minor », Archimède. Archéologie et histoireancienne [En ligne] 6, 2019, p. 113-126. Mis en ligne le 22/07/2019.
URL:https://archimede.unistra.fr/fileadmin/upload/DUN/archimede/Revue_Archimede_RAHA/N6_5.11.19/DosJ04_ASHTON.pdf
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