Journées organisées par Anne-Iris MUNOZ, Sylvain PERROT et Martin STEINRÜCK avec le soutien du CREAA, dans le cadre du groupe de travail « », et de l'UMR 7044 ARCHIMEDE (Université de Strasbourg).
Y a-t-il un rythme ou des rythmes particuliers liés au thème de l'éros et de la cura, au sens archaïque du désir ou au sens byzantin de la sexualité ? La question n'a pas encore été abordée, et pourtant le corpus est vaste. Les critères d'analyse seront donc multiples : enchaînement syllabes ouvertes/fermées, dissolution de grandes unités rythmiques en plus petites unités, jeux phoniques et accentuels. Certaines pratiques poétiques régionales semblent évoquer le discours amoureux, tandis que certaines combinaisons rythmiques paraissent plus spécifiquement évoquer un désir masculin en lien avec les phallophories ou un ethos alangui ou trop raffiné.
L'Ecole de métrique grecque et latine suivra la formule qui est la sienne depuis maintenant dix ans : ateliers d'initiation aux outils de la métrique et de la musique antique (identification des cellules rythmiques, profils accentuels, notation mélodique et rythmique, etc.) et approches thématiques couplées aux analyses formelles. Le corpus qui servira de point de départ comprend aussi bien la poésie mélique que dramatique, la prose rythmée, en grec comme en latin, ainsi que la musique notée.
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